Sébastien Maloberti, Poster/at night, 2013
Acier laqué
Courtesy de l'artiste
Crédit photo: Sébastien Maloberti
Pierre-Olivier Arnaud, Sans titre (projet cosmos, fleur 14)
sérigraphie sur papier, 173 x 118 cm
courtesy de l'artiste et galerie Art:Concept, Paris
Au sol :
Pierre-Olivier Arnaud, Dégradés 2, 2009/2013
impressions laser sur papier
courtesy de l'artiste et galerie Art:Concept, Paris
Damien Cadio, Ascension Island, 2007
huile sur toile, 24x30 cm
Courtesy de l’artiste et galerie Eva Hober, Paris
Damien Cadio, Untitled, 2007
huile sur toile, 24x30 cm
Courtesy de l’artiste et galerie Eva Hober, Paris
Damien Cadio, On résiste, ne respire plus, 2008
huile sur toile, 24x30 cm
Courtesy de l’artiste et galerie Eva Hober, Paris
De gauche à droite :
Mark Titchner, N(I)B, 2011
projection vidéo
Courtesy de l’artiste et Vilma Gold, Londres
Pierre-Olivier Arnaud, Sans titre (projet cosmos, fleur 14)
sérigraphie sur papier, 173 x 118 cm
courtesy de l'artiste et galerie Art:Concept, Paris
Cécile Beau, Zibens, 2011
Néons, structure en acier, dispositif sonore, 70 x 200 cm,
produit par «L’Usine Utopic»
Courtesy de l'artiste
Clémence Seilles, Basement Ape, 2011
installation, matériaux mixtes
Courtesy de l'artiste et galerie Torri, Paris
Au sol :
Pierre-Olivier Arnaud, Dégradés 2, 2009/2013
impressions laser sur papier
Courtesy de l'artiste et galerie Art:Concept, Paris
A gauche :
Bertrand Lamarche, Le Haut-du-Lièvre, 2012
Maquette, matériaux mixtes, cables, LED, programmateur MIDI, 500 x 50 x 16 cm. - Production du CCC, Tours
Courtesy de l'artiste et galerie Jérôme Poggi, Paris
A droite :
Sébastien Maloberti, Poster/at night, 2013
Acier laqué
Courtesy de l'artiste
Charles Lopez, Ellipse (matérialisation d’une figure de style), 2007
verre, dimensions variables, courtesy de l’artiste
Du sol au plafond :
Pierre-Olivier Arnaud, Dégradés 2, 2009/2013
impressions laser sur papier
Courtesy de l'artiste et galerie Art:Concept, Paris
Bertrand Lamarche, Le Haut-du-Lièvre, 2012
Maquette, matériaux mixtes, cables, LED, programmateur MIDI, 500 x 50 x 16 cm. - Production du CCC, Tours
Courtesy de l'artiste et galerie Jérôme Poggi, Paris
Cécile Beau, Zibens, 2011
Néons, structure en acier, dispositif sonore, 70 x 200 cm,
produit par «L’Usine Utopic»
Courtesy de l'artiste
PRÉSENTATION
La nuit et ce qu’elle induit de changement dans notre perception de l’espace ou du temps, la nuit noire, solitaire, la nuit comme limite entre fiction et réalité enfin, sont les éléments de base du nouveau projet hors les murs d’In extenso à La station : La nuit, nous verrons clair.
Ce titre à l’accent prophétique fait référence à un poème d’Henri Michaux, extrait du recueil La nuit remue (1) dans lequel l’écrivain évoque ce moment d’entre-deux où les frontières du réel se dissolvent, où la certitude fait place à l’incertitude, la quiétude à l’inquiétude, le clair à l’obscur, et où la raison et le discernement se laissent envahir par de sombres doutes.
Plongée dans l'obscurité, La nuit nous verrons clair présente les oeuvres de 9 artistes et explore les limites de notre être comme celles d'une frontière entre mondes extérieurs et intérieurs. Une grande barre d'immeuble suspendue (Le Haut du Lièvre, Bertrand Lamarche), un orage (Zibens, Cécile Beau), un campement archaïque, païen et urbain (Basement Ape, Clémence Seilles), un sol enfin (Cosmos, Pierre-Olivier Arnaud) organise l'espace de cette nuit noire dans laquelle nous vous proposons de plonger.
Les frontières de cette nuit sont diffuses, il faut un temps avant que nos yeux s'acclimatent à la pénombre. Là, nous voyons clair. Une affiche mutique de Pierre-Olivier Arnaud propose d'emblée une lecture de ressenti (Sans titre 66, Projet Cosmos). Le parcours est jonché d'images, nous avançons à l'aveugle au devant des Neiges noires de Rémy Brière, tandis que des éclats de lumières trouent l'obscurité (Poster / at night, Sébastien Maloberti).
Nous rencontrons d'étranges atmosphères, des lieux, des indices, des vies en fragments (Damien Cadio), la nuit est remuée, nous titubons (Ellipse, Charles Lopez), et, dans un silence à peine entrecoupé de tonnerres électriques, nous tentons de comprendre cette image hallucinatoire, cette bouche irisée, qui semble nous confier un message interdit (N(I)B, Mark Titchner).
Composée d’oeuvres s’inscrivant dans des registres très différents, cette exposition est imaginée comme un voyage lascif dans la nuit où le réel a peut-être viré de bord. Une traversée à la fois calme et agitée, sombre et claire, rassurante et angoissante.
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1. « Contre ! », in La nuit remue - Henri Michaux, 1935. La phrase exacte est « Dans le noir, nous verrons clair mes frères. »
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